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L’entreprise devra mettre en place une politique de l’emploi où de nouvelles valeurs viendront s’y greffer: partage de l’emploi, conciliation travail-famille et programme de formation taillé sur mesure en entreprise. L’entreprise aura à reconsidérer la moyenne d’âge de son personnel. Force oblige.
Le gouvernement aura de nouvelles sommes à investir en formation et en éducation. Incontournable. Vous comprendrez ma colère et ma frustration face à tous ces bonis de départ offerts. Imaginez ces sommes investies dans la formation de la main d’œuvre… Le gouvernement aura aussi à revoir sa politique de reconnaissance des équivalences pour les nouveaux arrivants. Revoir l’exode des cerveaux et des mains spécialisées.
Le milieu de l’éducation aura à faire face à des situations nouvelles et davantage adaptées vers l’entreprise. Augmenter le taux de diplomation et réduire le décrochage sont déjà au coeur de ses préoccupations.
Le recrutement sera au cœur de l’actualité dans les prochaines années.
On parle beaucoup de création de richesse.
Mais qu’en est-il de la création de talents ?
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La misère des uns et… la misère des autres!
2016
C’est dans moins de trois ans. C’est bientôt. Presque demain. La Mauricie doit combler plus de 23000 postes d’ici là. Rien de moins. Et c’est loin d’être chose faite. Entendons-nous bien, il ne s’agit nullement de la prévision d’une forte croissance économique dans la région. De ce nombre, un maigre 10% seulement est attribué à une croissance du marché. La Mauricie devra combler bientôt 90% de ces postes à cause du départ de ses futurs retraités. Tout un défi ! Quand on sait que les emplois dans notre région ne vont pas chercher les salaires les plus élevés, comment alors attirer la main d’œuvre chez-nous ? Le défi se voit donc amplifié. Cette problématique est aussi un drame humain. Le chômeur non spécialisé peine à trouver un salaire décent pour sa famille. L’arrêt de revenus après ses prestations d’assurance-emploi viendra vite hanter ses nuits. Les banques alimentaires connaissent une augmentation de la demande. Et on serait étonné du statut de certaines personnes qui réclament cette aide. La pauvreté risque d’en rattraper plus d’un. Les personnes âgées de plus de 50 ans rencontrent un mur lors de leurs entrevues. Ils ne font plus le poids. Et pourtant, une quinzaine d’années de vie active les attend encore. Pour plusieurs, même l’expérience n’est plus prise en compte. Pas de papier? Pas d’entrevue! Pour l’entrepreneur, recruter des employés spécialisés est devenu presque une utopie. Il voit partir son personnel expérimenté sans pouvoir le remplacer. La marche opérationnelle de l’entreprise devient ainsi hasardeuse. L’équipe en place aura à assumer une surcharge de travail. C’est la crise. L’immigrant, pour sa part, s’établira là où il sera assuré d’un emploi stable. Les grands centres tels Montréal et Québec seront avantagés au détriment des régions. La Mauricie devra user de finesse pour les attirer chez elle. Comme on le voit ici, la Mauricie devra faire face à un défi de taille à tous les niveaux. Certaines professions seront plus concernées que d’autres : la construction, le secteur des aliments et boissons et le secteur tertiaire pour ne nommer que celles-là. Image may be NSFW.Clik here to view.
L’entreprise devra mettre en place une politique de l’emploi où de nouvelles valeurs viendront s’y greffer: partage de l’emploi, conciliation travail-famille et programme de formation taillé sur mesure en entreprise. L’entreprise aura à reconsidérer la moyenne d’âge de son personnel. Force oblige.
Le gouvernement aura de nouvelles sommes à investir en formation et en éducation. Incontournable. Vous comprendrez ma colère et ma frustration face à tous ces bonis de départ offerts. Imaginez ces sommes investies dans la formation de la main d’œuvre… Le gouvernement aura aussi à revoir sa politique de reconnaissance des équivalences pour les nouveaux arrivants. Revoir l’exode des cerveaux et des mains spécialisées.
Le milieu de l’éducation aura à faire face à des situations nouvelles et davantage adaptées vers l’entreprise. Augmenter le taux de diplomation et réduire le décrochage sont déjà au coeur de ses préoccupations.
Le recrutement sera au cœur de l’actualité dans les prochaines années.
On parle beaucoup de création de richesse.
Mais qu’en est-il de la création de talents ?
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Pour votre information: Le groupe Linked Mauricie est sensibilisé à cette problématique et organise un souper-conférence où trois intervenants du milieu du recrutement viendront nous entretenir sur les défis prochains de la main d’œuvre. Un coup de pouce pour la cause. Réservez la date du 16 octobre à votre agenda. Si chacun fait sa part…
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